La campagne électorale pour le scrutin présidentiel du 25 octobre 2025 en Côte d'Ivoire a démarré vendredi et s’achèvera le jeudi 23 octobre.
Le président Alassane Ouattara (83 ans), candidat RHDP, affronte quatre concurrents : Simone Éhivet Gbagbo (MGC), Jean-Louis Billon (Congrès démocratique), Ahoua Don Mello (indépendant) et Henriette Lagou Adjoua (GP-PAIX).
Ces cinq candidats ont été retenus par le Conseil constitutionnel, sur une liste initiale de 60 postulants.
Le Président Alassane Ouattara, qui brigue un quatrième mandat, lance sa campagne samedi 11 octobre à Daloa, dans le sud-ouest, une ville traditionnellement acquise à l'ancien président Laurent Gbagbo.
Le même jour, l'opposition réunie au sein d'un Front commun PPA-CI/PDCI a annoncé une grande marche à Abidjan, pour dénoncer le processus électoral.
A la veille de l'ouverture de la campagne, le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a rappelé que pour la campagne, « les candidats pourront organiser des réunions électorales, des manifestations publiques, sous réserve d’une déclaration écrite préalable à l’autorité administrative compétente ».
Coulibaly-Kuibiert a souligné, en outre, que les candidats pourront également apposer des affiches de campagne et porter des habits avec motifs, couleurs, logos ou effigies des candidats ou des partis politiques, diffuser des circulaires et faire usage de spécimens de bulletins de vote.

« Toutefois, sont interdits l’utilisation des véhicules administratifs, la publication de sondages, les propos injurieux, diffamatoires ou révélant un manquement grave à la Constitution et l’incitation au mépris, à la haine, au racisme, au tribalisme et à tout fait constitutif d’infraction à la loi pénale », a-t-il dit.
Les deux piliers du système électoral ivoirien, qui sont la Commission électorale indépendante (CEI) et le Conseil constitutionnel, ont pour rôle d'assurer la transparence et la légitimité du processus démocratique en vue de l'élection présidentielle du 25 octobre. Elles sont garantes du bon déroulement de ce scrutin qui doit permettre aux Ivoiriens de choisir un nouveau président pour les cinq années à venir.