Ankara salue la signature d'un cadre de paix entre la RD Congo et le groupe rebelle M23
Le ministère turc des Affaires étrangères s'est réjoui de la signature d'un accord-cadre de paix entre la République démocratique du Congo et le mouvement rebelle du 23 mars dans la capitale qatarie de Doha.
Cela figurait dans un communiqué publié dimanche par le ministère, concernant « le Cadre de Doha pour un accord de paix global » entre la République démocratique du Congo et le groupe rebelle M23 et son aile politique « Alliance Fleuve Congo » (AFC), signé samedi dernier.
Le ministère turc des Affaires étrangères a affirmé que ce cadre constitue une étape importante vers une solution durable au conflit dans l'est de la République démocratique du Congo.
Il a salué les efforts déployés par le Qatar à cet égard, ainsi que toutes les parties ayant contribué au processus visant à stabiliser la région des Grands Lacs.
Il a insisté sur le fait que la Türkiye continuerait de soutenir toutes les initiatives visant à consolider la paix, la sécurité et la stabilité sur le continent africain.
Samedi, la capitale qatarie Doha a été le théâtre de la signature du « Cadre de paix entre la République démocratique du Congo et le mouvement 23 mars », groupe rebelle.
Le 14 octobre dernier, Doha avait déjà accueilli la signature entre la RDC et l'Alliance Fleuve Congo (mouvement 23 mars) d'un mécanisme chargé de superviser et de vérifier le cessez‑le‑feu, facilité par le Qatar, en cohérence avec la « Déclaration de principes de Doha » signée le 19 juillet, visant à mettre fin aux hostilités et à établir la paix, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères à l'époque.
Le 28 juin dernier, la RDC et le Rwanda avaient signé un accord de paix à Washington, après que leurs relations eurent connu une escalade dangereuse depuis la fin 2024, en raison de la reprise du conflit dans la province du Nord‑Kivu, à l'est de la RDC.
Les Nations unies et la République démocratique du Congo accusent toutes deux le Rwanda de soutenir le mouvement 23 mars, également connu sous le nom d'« Armée révolutionnaire congolaise », accusation que Kigali nie.
Le M23 s'est constitué après l'effondrement de l'accord de paix signé le 23 mars 2009. La plupart de ses membres sont issus de l'ethnie tutsi, la même à laquelle appartient le président rwandais Paul Kagame.