L'Afrique du Sud enquête sur l'adhésion de 17 de ses citoyens au combat en Ukraine
Le gouvernement sud-africain a déclaré jeudi avoir reçu des appels à l'aide de 17 de ses citoyens qui se sont joints à des forces mercenaires dans le conflit en cours entre la Russie et l'Ukraine, et travaille à leur rapatriement dans le pays.
Un communiqué relayé par l'agence Reuters a indiqué que ces jeunes hommes ont été attirés pour participer aux combats sous le prétexte de "contrats de travail alléchants".
Âgés de 20 à 39 ans, ils se trouvent actuellement bloqués dans la région du Donbass, à l'est de l'Ukraine, où des affrontements violents se déroulent depuis le début de la guerre.
Le communiqué a ajouté que le président Cyril Ramaphosa a ordonné l'ouverture d'une enquête sur les circonstances ayant conduit au recrutement de ces jeunes dans des "activités soupçonnées d'être des actes de mercenariat".
Le texte n'a pas précisé pour quelle partie les citoyens sud-africains combattent dans ce conflit.
Il a également été souligné que la loi en Afrique du Sud interdit aux citoyens de fournir une quelconque assistance militaire à des gouvernements étrangers ou de rejoindre leurs armées, sauf s'ils obtiennent une autorisation officielle du gouvernement sud-africain.
En août dernier, le gouvernement avait mis en garde les jeunes contre des offres d'emploi frauduleuses en Russie, promues via les réseaux sociaux, après des rapports faisant état de femmes sud-africaines recrutées pour travailler dans la fabrication de drones.
Le 24 février 2022, la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine, exigeant pour y mettre fin que Kiev renonce à ses projets d'adhésion à des alliances militaires.
Cette offensive a conduit des capitales occidentales, notamment Washington, à imposer de lourdes sanctions économiques contre Moscou.