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ÉCONOMIE
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Maroc : les niveaux de réserve d’eau grimpent après de fortes précipitations
Selon le porte-parole du gouvernement Mustapha Baitas, ces précipitations devraient réduire les besoins en irrigation, baisser les coûts énergétiques pour les agriculteurs et alléger les dépenses alimentaires pour les éleveurs.
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Maroc : les niveaux de réserve d’eau grimpent après de fortes précipitations
Une femme et son fils travaillent dans un champ près de l'oasis de Todra, près de Tinerhir, au Maroc. Photo de l'oasis de Todra, près de Tinerhir, au Maroc : Reuters
21 mars 2025

La moyenne des précipitations au Maroc du 1er septembre 2024 au 19 mars 2025 a atteint 113,9 mm, a indiqué jeudi le porte-parole du gouvernement Mustapha Baitas.

Si ce chiffre marque une hausse de 88,1% par rapport aux 60 mm de l'année dernière, il reste inférieur de 18,3% à la moyenne annuelle générale de 139,3 mm, a noté Baitas en réponse aux questions des journalistes à l'issue de la réunion du conseil de gouvernement.

Depuis le 22 février, le Maroc a connu des précipitations importantes, dépassant de 130 % la moyenne normale pour la même période en 2024 (43,5 mm contre 18 mm). Ces pluies ont permis de réduire les déficits hydriques et d'améliorer significativement le niveau des réservoirs, a-t-il ajouté.

L'apport total d'eau entre le 1er septembre 2024 et le 20 mars 2025 est estimé à 2,98 milliards de mètres cubes. Bien que cela représente un déficit de 60,5 % par rapport à la moyenne annuelle, c'est toujours 57,5 % de plus que l'afflux de l'année précédente, a précisé Baitas.

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Il a également souligné que les chutes de neige dans plusieurs régions ont contribué à l'augmentation des réserves d'eau, avec un flux estimé à 1,71 milliard de mètres cubes dans les réservoirs depuis le 1er février.

Palier à la pénurie d’eau

Baitas a affirmé que grâce à ces apports, les niveaux de stockage des barrages ont connu une amélioration notable, passant de 27 % à 36 % au 20 mars 2025, avec un volume total de 6,12 milliards de mètres cubes.

"Ces pluies ont ravivé les espoirs des agriculteurs en raison de leur impact positif sur divers secteurs agricoles, en particulier les arbres fruitiers", conclut Baitas.

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SOURCE DE L'INFORMATION:TRT Afrika Français
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