Le Mondial-2026 se prépare aux chaleurs extrêmes, un risque pour joueurs et fans
Quarante-cinq mètres au-dessus de la pelouse, un toit garantit de l'ombre aux spectateurs et les larges ouvertures sur les côtés de ce stade non climatisé laissent l'air océanique circuler.
Les acteurs du Mondial-2026 de foot, programmé du 11 juin au 19 juillet prochains aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, anticipent de fortes chaleurs, un risque pour fans et joueurs, et un défi d'organisation qui garde quelques zones d'ombre.
Début décembre, dans les entrailles du SoFi Stadium à Inglewood (comté de Los Angeles), futur hôte de huit matches de la Coupe du monde, une quinzaine de ventilateurs mesurant plus de 2 mètres hibernent en attendant l'été.
Il faut que la température dépasse 80 °F (26,7 °C) pour que ces brumisateurs géants soient déployés.
Quarante-cinq mètres au-dessus de la pelouse, un toit garantit de l'ombre aux spectateurs et les larges ouvertures sur les côtés de ce stade non climatisé laissent l'air océanique circuler.
"Avec 70 000 personnes en ébullition, on veut être capable de répondre en cas de forte chaleur", explique à l'AFP Otto Benedict, vice-président opérationnel de la société qui gère le stade, inauguré en 2020.
Les 15 autres enceintes du tournoi ne sont toutefois pas aussi modernes, et la Californie du Sud, avec son climat sec, n'est pas la zone où les conditions sont les plus éprouvantes aux États-Unis.