La cheffe de la Monusco mme Bintou Keita / Photo: AFP / Photo: Reuters

Par Kudra Maliro

"La Monsuco a reçu des informations faisant étant de ces massacres de civils ce 6 Avril mais les tueries attribuées aux miliciens des forces démocratiques alliées (ADF) sont survenues les 2 et 3 Avril à la frontière entre le territoire de Mambasa et celui d’Irumu " a déclarée Madame Bintou Keita, la cheffe de la Mission Onusienne dans un communiqué.

"Je déplore ces attaques ignobles contre la population civile. J’exhorte les autorités congolaises à diligenter une enquête et à traduire en justice les auteurs des exécutions sommaires " ajoute Mme Bintou Keita.

La cheffe de la Mission "réaffirme l’engagement de la Monsuco aux côtés des forces de défenses et de sécurité congolaises pour réduire drastiquement les attaques contre les civils au moyen de patrouilles unilatérales et conjointes » lit-on dans le communiqué.

Madame Bintou Keita "réitère enfin l’appel du secrétaire général aux groupes armés étrangers à déposer les armes sans conditions et à retourner dans leurs pays d’origine".

Cette condamnation de l’ONU des tueries des personnes civils dans la partie Est du Congo survient quelques jours après que la société civile de la région de Beni a découvert plus de 500 squelettes humaines.

"Nous avons découvert plus de 500 squelettes humaines abandonnés dans un champ d’un habitant de la région. Nous avons déjà informés informé les autorités compétentes pour leur dire d’aller enterrer ça même dans une fosse commune" dit à TRT Afrika, Moise Kalwana, président de la Société civile de la localité de Kilya

TRT Afrika