Idrissa Seck est le tout premier de la grande majorité présidentielle à se déclarer candidat à la magistrature suprême. Source: Facebook / Idrissa SECK (Officiel)

Le président du Conseil économique, social et environnemental sénégalais (CESE), Idrissa Seck, a annoncé vendredi sa candidature à la présidentielle du 25 février 2024.

Allié du président Macky Sall lors de la victoire en 2012 contre le président de l'époque Abdoulaye Wade, Seck avait quitté une année plus tard la majorité avant de la rallier à nouveau en 2020.

Il est le tout premier de la grande majorité présidentielle à se déclarer candidat à la magistrature suprême, alors que le président Macky Sall ne s’est toujours pas prononcé sur la question.

« Ce n’est pas imaginable qu’une élection présidentielle se tienne en ce moment sans Idrissa Seck ; je suis candidat », a indiqué le président du CESE en réponse à une question sur le sujet lors d’un point de presse à Thiès (50 km de Dakar).

Interrogé sur une probable candidature du président Macky Sall évoquée par des membres de la grande majorité présidentielle, Idrissa Seck ne s’est pas épanché en profondeur sur le sujet disant attendre la position officielle de l’intéressé.

Idrissa Seck est le tout premier de la grande majorité présidentielle à se déclarer candidat à la magistrature suprême. Photo : Getty Images

« Le silence de Macky Sall ne me dérange pas. Je fais partie de ceux qui lui ont demandé de ne pas en parler », a-t-il expliqué.

Seck a indiqué lors du point de presse avoir aussi rencontré l’opposant Ousmane Sonko le 27 mars au petit matin.

« C’était en perspective du procès en diffamation du 30 mars. En tout cas, l'opposition a annulé ses marches du 30 mars et du 3 avril donc la médiation a porté ses fruits », a-t-il indiqué. Il a aussi émis le souhait de voir Sonko participer à la présidentielle.

« Je souhaite et je soutiens qu’Ousmane Sonko puisse être candidat à l’élection présidentielle de 2024 quelle que soit l’issue du procès en appel et même en cassation », a noté Seck arrivé 2ème à la présidentielle de 2019.

Plusieurs leaders de l’opposition ont annoncé leur candidature pour la présidentielle qui se tient dans 10 mois et pour laquelle l’opposition et la société civile exhortent le président sortant à s’abstenir de toute velléité de briguer un 3ème mandat qu’ils jugent illégitime.

AA