Par La Rédaction
Une altercation entre la Première dame du Nigeria, Remi Tinubu, et le gouverneur de l'État du sud-ouest d'Osun, Ademola Adeleke, a suscité une vive réaction sur les réseaux sociaux.
Adeleke avait commencé à chanter une chanson en langue yoruba, louant Dieu, lorsqu'on l'a appelé pour prononcer son discours lors d'un événement dans la ville d'Ile‑Ife, dans cet État. La Première dame nigériane s'est approchée de lui à deux reprises pour lui demander d'arrêter.
L'objet de l'objection de la Première dame au fait que le gouverneur chante lors de l'événement n'était pas immédiatement clair. La cérémonie, tenue au palais de l'Ooni d'Ife, Oba Adeyeye Enitan Ogunwusi Ojaja fII, l'un des chefs traditionnels les plus respectés du Nigeria, avait pour but de célébrer son 10e anniversaire sur le trône.
L'objet de l'objection de la Première dame au fait que le gouverneur chante lors de l'événement n'était pas immédiatement clair. La cérémonie, tenue au palais de l'Ooni d'Ife, célébrait le 10e anniversaire de son couronnement. Oba Adeyeye Enitan Ogunwusi Ojaja II est considéré comme l'un des chefs traditionnels les plus vénérés du Nigeria.
Une controverse inutile
Pour autant, l'incident a déclenché un important débat sur les réseaux sociaux. Certains Nigérians estiment que la Première dame a outrepassé ses prérogatives étant donné qu'Adeleke est le gouverneur de l'État d'Osun, où se déroulait la cérémonie, et qu'il est connu pour danser et chanter lors de la plupart des manifestations publiques auxquelles il assiste.
D'autres, en revanche, ont défendu son geste, affirmant que le gouverneur passait trop de temps à chanter au lieu de présenter son discours.
Le gouverneur n'a pas encore commenté publiquement l'incident. Dans sa réaction, la Première dame nigériane Remi Tinubu a écrit sur les réseaux sociaux : « Ceux à qui l'on confie le leadership comprennent leurs devoirs et savent comment diriger les affaires de la société. Bien souvent, ce sont les partisans et les critiques qui scrutent chaque pas, amplifient de petites erreurs et en font une controverse inutile. »
Lors de la cérémonie du dimanche 7 décembre, la Première dame nigériane s'est vue décerner un titre traditionnel yoruba, Yeye Asiwaju Oodua, qui, selon le souverain traditionnel, « reflète le leadership, le service, la compassion et l'engagement en faveur du progrès » du peuple yoruba et de la nation nigériane dans son ensemble.
La cérémonie a rassemblé des personnalités de premier plan, dont plusieurs gouverneurs d'État, l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo et le sultan de Sokoto, qui est le chef suprême de la communauté musulmane nigériane.

















