La chaîne publique israélienne KAN a affirmé qu’un désaccord existait entre les États-Unis, Israël et l’Égypte concernant la mise en œuvre de la deuxième phase du plan du président américain Donald Trump visant à mettre fin à la guerre à Gaza.
Selon le média, ces divergences seraient apparues lors des entretiens tenus entre des responsables israéliens et le chef du renseignement égyptien, Hassan Rashad, arrivé la veille en Israël.
Rashad aurait rencontré le Premier ministre Benyamin Netanyahu, le directeur du service de sécurité intérieure (Shin Bet) David Zini, ainsi que d’autres responsables sécuritaires.
Parmi les sujets les plus importants abordés figure la mise en place rapide d’une force militaire arabe internationale à Gaza, alors que le plan de Trump prévoit en premier lieu la restitution des dépouilles de tous les soldats israéliens capturés.
Le rapport indique que Washington souhaite passer à la deuxième phase et que le Caire souhaite, dans ce cadre, introduire des forces étrangères à Gaza dans les prochains jours.
Israël, de son côté, s’y oppose pour l’instant, estimant que le Hamas pourrait restituer davantage de dépouilles de soldats israéliens sans aide extérieure.
Selon KAN, les responsables sécuritaires israéliens ont indiqué à Hassan Rashad que le Hamas retardait délibérément le processus et qu’il était nécessaire de restituer les dépouilles pour permettre l’avancée du plan américain.
Le média ajoute que la liste des pays souhaitant envoyer des troupes à Gaza dans le cadre d’une force arabe internationale pour préserver le cessez-le-feu commence à se préciser : l’Égypte, l’Azerbaïdjan, le Qatar, la Jordanie, l’Indonésie et la Türkiye, dont Israël rejette la présence.
KAN précise enfin que les Émirats arabes unis et le Maroc n’ont pas encore défini leur position quant à un éventuel envoi de troupes à Gaza.