L'Union européenne a prolongé lundi d'un an son régime de sanctions contre ceux qu'elle considère comme “responsables de la déstabilisation du Soudan et de l'obstruction de la transition politique du pays”.
Les mesures restrictives, qui devaient expirer le mois prochain, resteront désormais en vigueur jusqu'au 10 octobre 2026, a indiqué le Conseil de l'Union européenne dans un communiqué.
Actuellement, 10 individus et 8 entités sont soumis à des interdictions de voyage dans l'ensemble de l'UE, au gel de leurs avoirs, ainsi qu'à une interdiction de leur fournir directement ou indirectement des fonds ou des ressources économiques.
Les sanctions visent des membres et des affiliés des Forces de soutien rapide (RSF) et des Forces armées soudanaises (SAF), dont le conflit a gravement affecté des millions de civils au cours des deux dernières années.
Pousser pour un processus politique inclusif
L'UE a établi pour la première fois un cadre de sanctions spécifique au Soudan en octobre 2023 et a depuis imposé des mesures successives contre les parties belligérantes en janvier, juin et décembre 2024, ainsi qu'en juillet 2025.
L'Union européenne a souligné à plusieurs reprises qu'elle continuerait à coordonner ses efforts avec la communauté internationale et à utiliser ses outils diplomatiques, y compris les sanctions, pour promouvoir un processus politique inclusif reflétant les aspirations du peuple soudanais.