Les Italiens évacués du Niger arrivent à l'aéroport de Ciampino, près de Rome. Photo : Reuters

Dans une interview accordée à la chaîne publique italienne Rainews24, M. Tajani a insisté sur la nécessité d'œuvrer "pour que la diplomatie prévale au Niger et que la démocratie soit restaurée".

"Toute initiative militaire occidentale devrait être exclue car elle serait considérée comme du néo-colonialisme" a-t-il mis en garde.

A rappeler que le chef de l'unité de la Garde présidentielle, le général Abdourahamane Tchiani, a mené, mercredi dernier, un coup d'État militaire qui a renversé le régime du président nigérien Mohamed Bazoum, confiné depuis lors, au palais présidentiel.

Le coup d'État a été accueilli par une condamnation internationale généralisée et à des demandes de rétablir Bazoum, élu démocratiquement à la tête du pays, dans ses fonctions.

A la suite du putsch militaire, le Niger fait désormais face à des menaces de rupture de relations diplomatiques, de suspension d'aides, et même d'intervention par la force "si nécessaire", selon les conclusions d'un sommet extraordinaire des pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest "CEDEAO".

AA