Le Niger a annoncé dimanche qu'il mettait sur le marché international l'uranium produit par Somair, une filiale du géant français Orano avant sa nationalisation par le régime en juin.
L'exploitation minière de l'uranium au Niger est au cœur d'un bras de fer entre le gouvernement nigerien qui a pris le pouvoir en 2023 et Orano, détenu à 90 % par le gouvernement français et qui exploite des mines au Niger depuis des décennies.
La nouvelle a été annoncée dimanche soir à la télévision publique Télé Sahel dans un reportage citant les propos du chef militaire, le général Abdourahamane Tiani.
Selon le reportage, Tiani aurait revendiqué "le droit légitime du Niger de disposer de ses richesses naturelles pour les vendre à qui veut les acheter, selon les règles du marché, en toute indépendance".
Le ministre russe de l'Énergie, Sergueï Tsivilev, a déclaré en juillet que Moscou souhaitait exploiter l'uranium au Niger.
Depuis que les militaires ont pris le pouvoir lors d'un coup d'État en 2023, le Niger s'est tourné vers la Russie, qui possède le plus grand arsenal d'armes atomiques au monde, pour l'aider à lutter contre l'insurrection terroriste dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.

Dans le même temps, il a tourné le dos à l'ancienne puissance coloniale française, qu'il accuse de soutenir les groupes terroristes.















