Le président américain Donald Trump a élargi une interdiction de voyager en imposant des restrictions d'entrée complètes aux ressortissants de six pays supplémentaires, dont des pays d'Afrique : le Burkina Faso, le Mali, le Niger, la Sierra Leone et le Soudan du Sud, a indiqué la Maison Blanche.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, un compte de la Maison Blanche a déclaré que Trump agissait « pour protéger la sécurité des États-Unis », dans le cadre de sa campagne de longue date visant à durcir les contrôles migratoires.
La Maison Blanche a précisé que Trump avait signé une proclamation restreignant et limitant davantage l'entrée de ressortissants étrangers aux États-Unis.
Autorisation d'entrée pour les athlètes
Trump a ainsi imposé des restrictions de voyage partielles aux citoyens d'autres pays africains, notamment le Nigeria, le plus peuplé, ainsi que la Côte d'Ivoire et le Sénégal, qualifiés pour la Coupe du monde qui se déroulera l'année prochaine aux États-Unis, au Canada et au Mexique.
L'administration Trump a promis d'autoriser l'entrée des athlètes pour la compétition phare de football, mais n'a fait aucune promesse similaire concernant les supporters des pays figurant sur la liste noire.
D'autres pays d'Afrique ou des Caraïbes à majorité noire ont également été frappés de restrictions partielles : l'Angola, Antigua-et-Barbuda, le Bénin, la Dominique, le Gabon, la Gambie, le Malawi, la Mauritanie, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe, ainsi que le pays polynésien des Tonga.
L'Angola, le Sénégal et la Zambie sont des partenaires importants des États-Unis en Afrique, et l'ancien président Joe Biden a salué leur engagement en faveur de la démocratie.
Mesures controversées
Trump a maintes fois soutenu que des politiques migratoires plus sévères sont nécessaires pour préserver la sécurité nationale des États-Unis et a fait du contrôle des frontières et des restrictions de voyage un élément central de son programme politique.
La Maison Blanche n'a pas indiqué combien de temps ces nouvelles restrictions resteraient en vigueur ni si des exemptions seraient accordées dans des cas particuliers.
Trump a auparavant imposé et étendu des interdictions de voyager au cours de son mandat, des mesures qui ont suscité des critiques de la part d'organisations de défense des droits et des recours juridiques, tandis que l'administration les défend comme étant légales et nécessaires.















