Le Premier ministre soudanais, Kamil Idris, a appelé la communauté internationale et les Nations Unies à désigner les Forces de soutien rapide (RSF) comme une “milice terroriste”.
Lors de son discours à la 80e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, Idris a exhorté la communauté internationale et l'ONU à empêcher le flux d'armes et de mercenaires au Soudan.
Il a déclaré que « le peuple soudanais fait face à des menaces existentielles et à des dangers en raison des actions des RSF, qui ont adopté une politique de terreur contre les civils ».
Le Premier ministre soudanais a affirmé que son pays est confronté à « d'immenses défis et risques qui ébranlent la Charte des Nations Unies et le multilatéralisme, menaçant la stabilité régionale et internationale, tandis que les fondements du droit international s'érodent et que les crimes de génocide, d'agression et l'utilisation de mercenaires étrangers pour occuper les territoires des États et massacrer leurs populations s'intensifient ».
Appel à la fin du siège d'El-Fasher
Depuis avril 2023, l'armée soudanaise et les RSF sont engagées dans une guerre civile qui a causé des milliers de morts et déplacé des millions de personnes.
Idris a également appelé à la levée immédiate du siège de la ville d'El-Fasher, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies.
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Le Premier ministre soudanais a condamné le silence international persistant face au siège et aux bombardements des camps de déplacés, des mosquées ainsi que des infrastructures sanitaires et de services à travers le pays.
El-Fasher est le théâtre de combats intenses entre l'armée et les RSF depuis mai 2024, malgré les avertissements internationaux concernant les risques de violence dans cette ville, qui sert de centre humanitaire clé pour les cinq États du Darfour.
Trouver une solution globale et durable à la question palestinienne
Idris s'est également exprimé sur la situation catastrophique à Gaza, affirmant qu'elle « représente un grave danger pour la région et ses populations ».
« Il ne peut y avoir de stabilité ou de sécurité dans la région sans une solution globale et durable à la question palestinienne, permettant l'établissement d'un État palestinien avec Jérusalem comme capitale sur les frontières de 1967 », a-t-il déclaré.
Kamil Idris a condamné la récente attaque israélienne contre la direction du Hamas à Doha, au Qatar, affirmant qu'elle menace la paix et la sécurité internationales.
