L'ancien président français Nicolas Sarkozy a été reconnu coupable des faits d'association de malfaiteurs dans l'affaire dite du financement libyen de sa campagne électorale de 2007.
Il a toutefois été relaxé des accusations de recel, de détournement de fonds publics, de corruption passive et d'infractions au Code électoral.
En mars dernier, le parquet national financier (PNF) avait requis sept ans de prison, 300.000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité à l'encontre de Nicolas Sarkozy dans cette affaire.
L'ancien locataire de l'Elysée, âgé de 70 ans, est soupçonné d'avoir reçu de l'argent du régime de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi pour financer la campagne qui lui a permis de diriger le pays entre 2007 et 2012.
Lire aussi :

Nicolas Sarkozy a toujours plaidé la thèse du "complot" dans cette affaire pour laquelle il a été mis en examen, en mars 2018, notamment pour financement illicite de campagne électorale et corruption passive puis en octobre 2020 pour association de malfaiteurs.
Fin décembre, Nicolas Sarkozy a été définitivement condamné dans l'affaire dite des "écoutes" à trois ans de prison, dont un an ferme, pour corruption et trafic d'influence.
L'ex-président a fait savoir en juin qu'il engagerait un recours auprès de la Cour européenne des droits de l'homme dans les semaines à venir.