Question : Comment le foot est-il arrivé dans votre vie ?
Nuno Mendes : "Il a été presque toujours là... Dans la rue, je jouais avec mes potes. Dès qu'on avait un ballon, on jouait. Dans la famille, mon grand frère faisait du foot aussi."
Votre aventure à Paris a démarré en prêt, ça vous a mis la pression ?
Nuno Mendes : "C'était un autre pays, une autre langue, mais j'ai eu la chance d'avoir (le Portugais) Danilo ici, il m'a beaucoup aidé. J'ai essayé de vite parler français pour sortir de chez moi. C'est un grand club avec de grands joueurs, je voulais en faire partie."
Comment vous préservez-vous des blessures musculaires, après en avoir connu pas mal dont une sérieuse en 2023 ?
Nuno Mendes : "Le secteur médical fait du bon travail. Le club m'avait beaucoup aidé, disant +tu peux aller au Portugal, faire ce que tu as à faire, bien récupérer+. Y retourner avec ma famille, ça m'a beaucoup servi."
Vous avez d'abord été cantonné en défense, mais êtes beaucoup plus libre désormais, pourquoi cette évolution ?
Au début, je n'étais pas très fort en défense. Attaquer avec de la vitesse, je savais faire. Luis Enrique a remarqué ça, il m'a beaucoup aidé défensivement, et aujourd'hui je suis bien (des deux côtés). J'essaie d'équilibrer les attaques, me reposer un peu quand il faut. Le coach a fait un bon travail, et pas que pour moi. (La polyvalence) c'est un truc que Luis Enrique nous a apporté et qu'on va garder pour la vie, même si après il part ou si nous on part.
Donc c'est Luis Enrique qui vous a transformé ?
Nuno Mendes : "Cela part de moi aussi, de savoir ce que je peux faire pour m'améliorer, mais il m'a apporté beaucoup. Avant, en un contre un en défense, c'était un peu difficile, parce que je ne pensais qu'à l'attaque. Mais il m'a dit +il faut que tu défendes mieux et après, je te donne la liberté pour attaquer+."
Vous êtes encensé ces derniers temps... Avec Achraf Hakimi, réinventez-vous ce poste de latéral ?
Nuno Mendes : "Ça fait toujours plaisir à entendre. Achraf et moi, on est dans une bonne période. C'est un travail collectif, si nous on est bien, le groupe aussi. Après, on sait que le football peut changer très vite, donc on essaie d'être concentrés à tous les matches."
Estimez-vous être le meilleur latéral du monde ?
Nuno Mendes : "Je me considère un bon latéral, je n'aime pas dire que je suis le meilleur. Ça il faut le montrer sur le terrain et j'essaie toujours de le faire."
A quel poste avez-vous commencé ?
Nuno Mendes : "Au Sporting, je jouais au foot à 7 et j'étais ailier gauche. Après quand je suis passé à 11, ils m'ont fait reculer latéral. A partir de là, j'ai compris que le football ce n'était pas juste attaquer."
Reculer n'a donc pas été votre premier choix ?
Nuno Mendes : "Ce n'est pas moi qui ai choisi, ça arrive... mais aujourd'hui je me sens bien latéral: défenseur et attaquant. J'essaie de sortir de ma zone de confort."
Pouvez-vous devenir encore meilleur ?
Nuno Mendes : "J'ai beaucoup de choses à apprendre mais en ce moment, je ne peux pas dire que j'ai des défauts, qu'il y a des choses que je fais mal. J'essaie toujours d'être au maximum et d'être au haut niveau pour aider l'équipe. Je ne me focalise pas sur mes défauts."
Travailler sur le pied droit, peut-être ?
Nuno Mendes : "Oui, le coach veut qu'on travaille sur notre mauvais pied (rires), tous les jours. Je me souviens d'un match de Coupe de France où à la dernière minute je me retrouve en position de frappe avec le pied droit et j'ai tiré trop doucement."
L'année dernière, vous avez prolongé jusqu'en 2029 plus un an en option. Avez-vous eu d'autres sollicitations ?
Nuno Mendes : "Non. Mon agent a beaucoup parlé avec le président, j'ai toujours voulu continuer ici, mettre le PSG au haut niveau. C'était des deux côtés qu'on le voulait. C'est un plaisir de jouer ici."
Vous avez terminé 10e au Ballon d'Or, rêvez-vous de remporter ce trophée ?
Nuno Mendes : "Je suis très content pour Ousmane (Dembélé). Moi, je me concentre sur mon travail. Après, si j'arrive à remporter des trophées individuels, c'est toujours bien. Mais avant d'arriver à cela, je pense que le collectif est le plus important."













