Le général Adbourahamane Tchiani, a rendu visite le 23 novembre au Président de la Transition du Mali, le colonel Assimi Goïta à Bamako/TRTAFRIKA

Les régimes militaires du Mali et du Niger ont annoncé mardi dans un communiqué conjoint dénoncer les accords visant à la non-double imposition avec la France, poursuivant le détricotage des liens avec Paris et le resserrement de leurs propres relations.

Les accords prendront fin "dans un délai de trois mois", disent-ils.

Les retombées pratiques de ces dénonciations ne sont pas immédiatement claires.

Le site de l'administration fiscale française indique que la France est liée avec le Mali et le Niger respectivement depuis 1972 et 1965 par des conventions "tendant à éviter ("éliminer" pour le Niger) les doubles impositions et à établir des règles d'assistance" réciproque en matière d'impôts.

Les conventions visent l'impôt des particuliers et des sociétés, l'impôt sur les successions ou encore les droits d'enregistrement.

Cette dénonciation est le dernier acte de détricotage des liens entretenus par le Mali et le Niger avec la France.

Les autorités d'un autre pays sahélie , le Burkina Faso, avaient déjà dénoncé la convention fiscale avec la France il y a quelques mois.

Les trois pays confrontés au jihadisme et à des problématiques similaires ont formé une alliance cette année et leurs ministres des Affaires étrangères viennent de proposer la création d'une confédération.

AFP