Un responsable de l'Union européenne a appelé mercredi les parties en conflit dans l'est de la République démocratique du Congo à ouvrir un corridor humanitaire et à autoriser la reprise des vols humanitaires.
Lors d'une conférence de presse à Kinshasa, Johan Borgstram, représentant spécial de l'UE pour la région des Grands Lacs, a déploré la dégradation des services essentiels dans la région. Il a demandé aux belligérants de « respecter les principes du droit international humanitaire ».
Inquiet de la recrudescence de la violence dans l’est du Congo, Borgstram a pointé du doigt les rebelles du M23 comme responsables de l’escalade qui a provoqué le déplacement de milliers de personnes.
Il a salué le Qatar et les États-Unis pour leur rôle de médiation dans les pourparlers entre le gouvernement congolais et les rebelles. Il a insisté sur la nécessité de respecter le cessez-le-feu et d’engager un dialogue sincère.
En juillet, le gouvernement et les rebelles avaient signé à Doha l’accord de cessez-le-feu dit « Déclaration de principes ».
Mais les combats se poursuivent entre les forces gouvernementales et M23, Kinshasa accusant les rebelles de violer le cessez-le-feu.
Selon le gouvernement, près de 7 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays.















