Le Mali a décidé de fermer toutes les écoles du pays pendant deux semaines en raison d'une pénurie de carburant persistante, a annoncé dimanche le ministre de l'Éducation.
Amadou Sy Savane a déclaré sur la chaîne publique ORTM que toutes les institutions éducatives à travers le pays suspendront leurs activités du 27 octobre au 9 novembre en raison de cette crise.
Il a précisé que les écoles devraient rouvrir le 10 novembre.
Depuis plusieurs semaines, le Mali fait face à une crise de carburant provoquée par des groupes armés bloquant les routes empruntées par les camions-citernes, affectant particulièrement la capitale, Bamako.
De longues files d'attente se forment devant les stations-service, tandis que les transports publics et les taxis-motos sont gravement perturbés, rendant les rues habituellement animées de Bamako étrangement calmes.

Les établissements d'enseignement supérieur de la capitale ont également annoncé la suspension des cours, invoquant l'incapacité des étudiants et des enseignants à se rendre sur les campus en raison de la pénurie de carburant.
L'ambassade des États-Unis à Bamako a appelé le 24 octobre son personnel diplomatique non essentiel et leurs familles à quitter le Mali face à l'aggravation de la pénurie de carburant et aux préoccupations croissantes en matière de sécurité.
Vendredi, l'ambassade a également indiqué qu'elle ne pouvait pas fournir de services consulaires, qu'ils soient de routine ou d'urgence, en dehors de Bamako, tout en rappelant qu'un avis de voyage pour le Mali reste en vigueur.











