Le président de la Transition, le général d'armée Assimi Goïta, a procédé par décret présidentiel en date du 7 octobre, rendu public ce mercredi, à la radiation de plusieurs officiers et sous-officiers de l'effectif des forces armées maliennes par mesures disciplinaires.
Parmi les personnes citées, le général de brigade Abass Dembélé, le général de brigade Nema Sagara, le lieutenant-colonel Amadou Keita, le lieutenant-colonel Saybou Keïta, le lieutenant-colonel Moro Sidibé, le lieutenant-colonel Mamadou dit Tiékoro Diara, le lieutenant-colonel Baba Dambélé, le lieutenant-colonel Soungalo Diop, le capitaine Mohamed Ouattara, le capitaine Sékou Amadou Fané, le capitaine Magassi Tounkara, le sergent-chef Boucary Kracodio.
Toutes sont radiées de l'effectif des forces armées et de sécurité du Mali par mesures disciplinaires. Ces personnes ont été arrêtées le 1ᵉʳ août 2025 pour tentative de coup d'Etat, avait déclaré à la télévision le général de division Daoud Aly Mohammedine, ministre de la Sécurité et de la Protection civile, assurant l'intérim de la Défense.
Identifier d'éventuels complices
Parmi elles, un étranger de nationalité française répondant au nom de Yann Christian Bernard Vizilier. Il a participé activement à l'opération déjouée avec succès par les services spécialisés, avait martelé la même source.
Le gouvernement de la transition avait condamné cet acte subversif, tout en rassurant l'opinion d'une part que les enquêtes judiciaires se poursuivaient pour identifier d'éventuels complices et d'autre part que les forces armées de sécurité restaient déterminées à achever leur mission de lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes.
Pour rappel, le 24 mai 2024, Assimi Goïta avait radié six officiers des Forces armées maliennes (FAMa), à savoir les lieutenants Halil Ag Rhissa, Ahmoudou Ag Wadossane, Mohamed Ag Assadeck, Awinamène Ag Akli, Saloum Ould Issa et Mahmoud Ould Bilal, tous issus de l’Armée de terre. Ces derniers, selon le décret, ont rejoint les rangs du Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP-PSD), devenu plus le Front de libération de l'Azawad.
