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AFRIQUE
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Le Sénégal ouvre une enquête sur les violences meurtrières sous l'ancien régime
Selon un rapport, au moins 65 personnes, principalement des jeunes, ont été tuées entre mars 2021 et février 2024 lors de manifestations organisées par l'opposition.
Le Sénégal ouvre une enquête sur les violences meurtrières sous l'ancien régime
Les manifestations ont eu lieu entre 2021 et 2024.
4 octobre 2025

Le Sénégal a entamé vendredi des auditions judiciaires dans le cadre de l'enquête sur les crimes commis lors des troubles politiques meurtriers sous l'administration précédente, a déclaré le responsable d'un collectif de victimes à l'AFP.

Ces auditions ouvrent la voie à une procédure judiciaire attendue depuis longtemps, visant à faire la lumière sur les violences survenues au cours des trois dernières années de présidence de Macky Sall.

Au moins 65 personnes, principalement des jeunes, ont été tuées entre mars 2021 et février 2024 lors de manifestations organisées par l'opposition, selon un rapport publié plus tôt cette année par un groupe de journalistes et de scientifiques.

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Ces manifestations ont été émaillées d’affrontements entre forces de l’ordre et manifestants, entraînant de nombreuses blessures et détentions.

Les responsables de la nouvelle administration, dirigée par le président Bassirou Dioumaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, un adversaire acharné de Macky Sall, estiment que le bilan des morts dépasse les 80.

Ouverture de l'enquête

Le témoignage d'une présumée victime, Pape Abdoulaye Touré, « est terminé, il a duré quatre heures », a déclaré vendredi un représentant de l'Initiative Zéro Impunité (IZI) à l'AFP.

Dans un communiqué conjoint publié jeudi, cette organisation et un autre mouvement pour la justice, Sénégal Notre Priorité (SNP), ont annoncé que les enquêteurs avaient convoqué l'un de leurs membres, une présumée victime de torture, à comparaître vendredi.

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Le ministère de la Justice avait déjà annoncé l'ouverture d'une enquête sur ces affaires à la fin du mois d'août.

La nouvelle administration fait face à une pression croissante ces derniers mois de la part des familles des victimes et de membres de son propre camp, qui jugent que le rythme de la justice est trop lent.

Le 30 août, des centaines de manifestants sénégalais ont protesté à Dakar pour exiger justice.

SOURCE DE L'INFORMATION:AFP
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