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Tensions à Madagascar : la localisation du président malgache Rajoelina est "inconnue"
Certaines sources annoncent que Rajoelina a été exfiltré par la France. Le président qui n'a pas été vue en public depuis mercredi, a déclaré ce week-end qu'il y a eu une "tentative de prise de pouvoir illégale".
Tensions à Madagascar : la localisation du président malgache Rajoelina est "inconnue"
Rajoelina s'adressera à la nation lundi soir, selon un message de la présidence / Reuters
il y a 5 heures

La localisation du président malgache Andry Rajoelina reste inconnue, a déclaré lundi le ministre de la Sécurité publique, Mandimbin'ny Aina Randriambelo, à Reuters, après que des manifestations exigeant sa démission ont reçu le soutien de militaires, le laissant de plus en plus isolé.

Le président malgache a été exfiltré dimanche par un avion militaire français, selon RFI qui précise que Andry Rajoelina n’est plus sur le territoire national et sa destination finale reste incertaine. C'est un accord de président à président qui a permis cette exfiltration pour permettre une transition pacifique, mais Paris rappelle fermement qu'en aucun cas la France n'interviendra militairement à Madagascar.

Rajoelina, qui n'a pas été vue en public depuis la semaine dernière, doit s'adresser à la nation lundi soir, a indiqué son bureau plus tôt dans la journée, après qu'une unité clé de l'armée a rejoint les manifestations contre lui et a nommé un nouveau chef militaire au cours du week-end.

Il s'exprimera devant la nation à 19h00 (16h00 GMT), a précisé la présidence dans un communiqué publié sur Facebook.

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Rajoelina, qui n'a pas été vue en public depuis mercredi, a déclaré ce week-end qu'une « tentative de prise de pouvoir illégale » était en cours dans cette nation insulaire de l'océan Indien.

Réactions des citoyens

Pendant ce temps, des citoyens se sont rassemblés en masse sur une place devant l'hôtel de ville d'Antananarivo, agitant des drapeaux et scandant des slogans, en attendant l'allocution prévue.

Les manifestations, qui ont éclaté en septembre, étaient initialement centrées sur les coupures chroniques d'électricité et d'eau dans ce pays pauvre, mais elles se sont transformées en un mouvement plus large contre le gouvernement, exigeant la démission de Rajoelina, âgé de 51 ans.

Les Nations Unies ont indiqué qu'au moins 22 personnes avaient été tuées dans les premiers jours, et que des pillages par des criminels avaient eu lieu.

Rajoelina a contesté ce bilan, affirmant la semaine dernière qu'il y avait « 12 décès confirmés et que toutes ces personnes étaient des pillards et des vandales ».

SOURCE DE L'INFORMATION:TRT Afrika and agencies